Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/249

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Louise, a sans doute fait place à des idées moins étroites. On a dû reconnaître qu’il ne pouvait qu’affaiblir les intelligences, ou faire dans des têtes inexpérimentées, plus ou moins ardentes, autant de ravages que des principes corrupteurs. Ces observations ne peuvent s’appliquer qu’à l’enfance des archiduchesses ; elles ont reçu, dans leur jeunesse, une éducation distinguée, et ont eu pour maîtres des professeurs choisis parmi les littérateurs et les savants les plus éclairés[1].


Ceci ne fait-il point comprendre pourquoi le Roi de Rome, sa pudeur et son enfance, eurent un protecteur naturel, et malgré lui, dans cet empereur dont la cour s’encombrait encore, malgré le vent révolutionnaire français, des coutumes de l’âge féodal ?

  1. Baron de Méneval, Napoléon et Marie-Louise ; souvenirs historiques... ; déjà cit., tome II, pp. 64, 65.