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Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/259

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Pouvez-vous alors empêcher le duc de Reichstadt de soupirer sur le mode mineur :


— Et c’est une courtisane qui depuis trois mois me rend les services les plus importants ! Elle était destinée à me perdre, et elle m’aide à tromper leurs espérances ! Le ciel est donc juste une fois avec moi ?...


Tout compte fait, les événements tournent au pis. Le retour du duc est devenu impossible ; la conspiration échoue, et celui qui en est l’unique objet tombe dans la crise fatale qui le va emporter. Peu à peu l’espoir s’éteint ; la jeune flamme impériale décline dans le palais des empereurs féodaux, tout sera dit bientôt. La nièce du capitaine n’y résiste pas, et se hâte de mourir. On l’inhume, et « sa bière se rencontra avec celle de la baronne *** à la porte de l’un des cimetières ». L’une est morte d’amour, l’autre de remords, et il ne reste plus au duc qu’à les aller rejoindre. C’est ce qu’il fait. Voilà ce que Franc-Lecomte appelle la suite de toutes les histoires de Napoléon. Quelles histoires de Napoléon avait-il donc lu ?

Si nous avons insisté sur ce conte, c’est qu’il est le premier en date, du moins par l’importance du volume et qu’il condense les bribes éparses de la légende. Mais ne chicanons pas sur la part