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Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/266

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plusieurs mois elles vont se succéder, ces tragédies populaires, pleines de bonne foi, de pitié et de grands mots. Voici encore, le 8 septembre, au théâtre du Temple : Vienne et Schoënbrunn, ou 1826 et 1832, drame en trois actes mêlé de chants, par Eugène Grangé. Les noms des principaux personnages, le comte Habrutismann et le jésuite Cagottini, indiquent à eux seuls les tendances de l’ouvrage. On y voit d’héroïques grognards enseigner au duc les splendeurs de l’Empire, la tendre Maria prodiguer ses soins au captif, et les geôliers inhumains faire fusiller les valeureux guerriers qui ont risqué leur tête dans cette aventure. Et, afin que l’horreur de l’Autriche déshonorée soit plus complète encore, le jésuite Cagottini torture le duc à son heure dernière pour lui arracher l’aveu de fautes imaginaires.

Deux jours après, au Vaudeville, nouveau drame : Le Fils de l’Empereur, histoire contemporaine en deux actes, par Ch. Dupeuty, Fontan et Th. Coignard. Une fois encore, c’est la mise à la scène d’un inutile complot de demi-solde, hardie tentative échouant par la mort du duc. Point d’amour dans cette fragile trame. Ce n’est que le lendemain, 11 septembre, que le public en a la primeur dans Le Fils de l’Empereur, drame-vaudeville en trois actes, par Valory (Mourier) et Saint-Gervais, que donnent les Folies-Dramatiques.