Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/312

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ou Fastes de la Révolution[1], que plusieurs journaux ont déjà annoncés au public. Puissent nos constants efforts obtenir de ce juge suprême, les encouragements qu’il a bien voulu témoigner à nos précédentes productions !


PRÉFACE

OU PROFESSION DE FOI

Heureux d’avoir inscrit les chants d’une épopée
Sur la colonne antique où repose Pompée,
J’ai voulu répéter aux oreilles d’un fils
La gloire paternelle aux plaines de Memphis ;
C’est là tout le complot de mon pèlerinage :
De nobles souvenirs modeste témoignage,
J’allai pour confier au pupille d’un roi
Un livre que la France avait lu sans effroi[2].
Ô vous qui, ralliés autour du blanc panache,
Avez toujours suivi la bannière sans tache,
Serviteurs éprouvés du trône et de l’autel
Sur la terre d’exil non moins qu’au Carrousel,
Dans nos cœurs moins parfaits, souffrez quelque faiblesse ;
Moins purs que vous, moins pleins de vie et de jeunesse,

  1. Les Douze journées de la Révolution, ne parurent cependant qu’en 1832.
  2. Le gouvernement de la Restauration avait, en effet, laissé publier sans poursuites Napoléon en Égypte.