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Page:Flers - L’Habit vert, 1913.djvu/50

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LA DUCHESSE

Ah ! quel dommage !

PARMELINE

C’est ma destinée. Mon malheur est de ne jamais pouvoir rencontrer sur ma route, des gens de bon sens, des gens équilibrés.

BÉNIN

Voilà…

Michel entre portant un plateau avec une tasse et un sucrier.
LA DUCHESSE

Prenez votre thé ! Et le distingué monsieur, votre compagnon, qu’a-t-il pensé ?

PARMELINE

Il n’a pas cessé d’être distingué. Il m’a approuvé par un silence très correct, nous nous sommes liés, il m’a remis sa carte. (Il tire la carte de sa poche.) Le comte Hubert de Latour-Latour.

Michel s’approche avec le plateau à thé. Parmeline prend le sucrier dans ses mains.
PARMELINE

Rien qu’un morceau. (Il plonge ses doigts dans la tasse et pousse un cri.) Ah ! je me suis cruellement brûlé.