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Page:Flers - L’Habit vert, 1913.djvu/63

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PARMELINE

Oui, c’est beau… c’est musical…

LA DUCHESSE

Ah ! cher !… (Avec désespoir.) Mais, dites-moi, pourquoi se marient-ils toujours ?

PARMELINE

Toujours !

LA DUCHESSE

C’est comme une sorte de fatalité.

PARMELINE

Oui. Et ce n’est pas la seule. Pourquoi, après chaque rupture, est-ce l’infortuné Parmeline qui vous a toujours présenté celui qui devait être le… le… le suivant ? Il y a là une malchance, qui revient dans ma vie avec la cruauté d’un leitmotiv.

LA DUCHESSE

C’est vrai, cher dévoué…

PARMELINE

Bien plus : j’ai toujours su, avant vous-même, ce qui allait arriver. Il est un signe auquel je ne me suis jamais trompé.

LA DUCHESSE

Quel ?…