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Page:Flora Tristan - Peregrinations d une paria, 1838, I.djvu/126

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Le seul commerce qu’on y fasse est la traite ; il n’y existe aucun produit pour l’exportation. Les habitants de la Praya échangent des nègres contre de la farine, du vin, de l’huile, du riz, du sucre et autres denrées, ainsi qu’objets manufacturés dont ils ont besoin. Cette population est pauvre, se nourrit très mal, et la mortalité y est très considérable, par les nombreuses maladies auxquelles les habitants sont exposés.

Enfin, après être restés dix jours à la Praya, pour réparer notre navire, nous reprîmes la mer.