bien ; mais je crains des discussions qui pourront vous chagriner, non tant à cause de lui, car il a de bonnes intentions à votre égard, mais à cause des autres héritiers, car ils auront beaucoup de peine d’être obligés de rendre. Enfin daignez, je vous prie, m’écrire souvent, et surtout racontez-moi vos affaires lorsqu’elles seront favorables. Quel que soit votre sort, je vous répète encore ce que je vous ai promis au moment de vous dire adieu : ma maison et le peu que je possède seront toujours à votre service. Si je n’avais qu’un morceau de pain, ma plus grande joie serait de le partager avec vous. Comptez toujours sur ma sincère amitié.
« . . . . . . . Ayez un peu de patience ; et souffrez pour quelques jours le bavardage de ces imprudents et imbéciles paresseux. À l’arrivée de votre oncle, tout finira. Je conçois qu’il est bien chagrinant de se voir entourée de gens si ridicules et si méprisables ; mais enfin, je vous le répète encore, souffrez pour quelques jours.
Après le départ de tous ces amis, je me trouvai bien seule. Je n’avais pas arrangé ma vie à la monotonie de l’existence du pays, et j’avoue que je commençais à en être bien lasse.
J’ai dit quelques mots des Français de Valparaiso. Je vais parler maintenant de ceux qui vivent à Aréquipa, comme, plus tard, je parlerai de ceux qui habitent Lima.