tion qui viennent visiter le pays. On disait, lors de mon départ d’Aréquipa, que M. Le Bris allait y être nommé vice-consul, afin que le commerce français eût un représentant dans cette ville. Il ne se souciait pas d’abord d’accepter, tant l’indépendance de son caractère répugne aux fonctions publiques ; mais par intérêt pour le commerce national, il a promis d’adhérer à sa nomination.
M. Viollier, premier commis de la maison, qui représente M. Le Bris lorsque celui-ci est absent, est un jeune Suisse de trente ans, élevé à Bordeaux, et résidant au Pérou depuis dix ans. Les autres employés de la maison sont des jeunes gens de diverses parties de la France. J’y ai connu M. Delor, de Bordeaux et M. Jacquet, de la même ville ; tous les deux travaillent maintenant pour leur compte.
Il n’y a, au total, que huit à dix Français à Aréquipa ; ce sont, avec ceux que je viens de nommer, M. Poncignon, de Bordeaux, dont le magasin de nouveautés est le plus beau de la ville, MM. Cerf, Juifs de Brest, qui vendent dans leur magasin toutes sortes d’objets. Plusieurs autres Français ont également leur domicile à Aréquipa, mais n’y résident pas habi-