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je ne puis préciser quelles furent ses souffrances ; mais sept semaines après son départ du Callao, elle mourut : voici ce qu’Althaus m’écrivit à son sujet :

« La femme de Gamarra est morte au Chili six semaines après y être arrivée ; on dit que c’est d’un mal intérieur, moi je crois que c’est de rage de ne plus être général en chef ; la pauvre femme a fini bien tristement ; son unique compagnon était Escudero, lequel est revenu au Pérou rejoindre Gamarra pour y faire des siennes. »




Le lendemain de ma visite à la seňora Gamarra, je me sentis malade ; c’était la première fois depuis que j’habitais Lima. Je restai tout le jour assez tristement dans mon lit. Madame Denuelle vint passer la soirée avec moi : — Eh bien, mademoiselle, comment vous trouvez-vous ?

— Pas mieux, je suis triste et voudrais que quelqu’un me fît pleurer.