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deux espèces distinctes, s’unissent entre eux, et ils sont bientôt stériles ; ou ils s’unissent à l’une des deux tiges primitives, et ils reviennent bientôt à cette tige : ils ne donnent, dans aucun cas, ce qu’on pourrait appeler une espèce nouvelle, c’est-à-dire une espèce intermédiaire durable.

Soit donc que l’on considère les causes externes : la succession des temps, des années, des siècles, les révolutions du globe, ou les causes internes, c’est-à-dire le croisement des espèces, les espèces ne s’altèrent point, ne changent point, ne passent point de l’une à l’autre : les espèces sont fixes.

§ 2.Des races.

« L’empreinte de chaque espèce, dit Buffon, est un type dont les principaux traits sont gravés en caractères ineffaçables et permanents à jamais ; mais toutes les touches accessoires varient : aucun individu ne ressemble parfaitement à un autre ; aucune es-