Page:Flourens - De la longévité humaine et de la quantité de vie sur le globe (1855).djvu/251

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 247 —

pour que les animaux pussent respirer, il leur fallait un certain air ; il fallait que dans cet air se trouvât un élément respirable ; il fallait que cet élément respirable s’y trouvât constamment, et constamment dans une proportion donnée.

Newton démontrait Dieu. La loi unique qui préside à tous les globes de l’Univers lui révélait Dieu, et l’unité de Dieu.

De mème, toutes ces conditions nécessaires à la vie, et dont une seule manquant la vie était impossible, la température, l’eau, l’air, l’oxygène, le végétal pour la nourriture de l’animal herbivore, l’animal herbivore pour la nourriture du carnivore, etc., etc., toutes ces conditions nécessaires, si admirablement combinées et préparées pour le moment précis où devait paraître la vie, prouvent Dieu et un seul Dieu. Apparemment ils n’étaient point deux. S’ils eussent été deux, ils ne se seraient pas si bien entendus.

FIN.