disait Voltaire. Et si la folle vanité, qui ne vieillit jamais[1], ne lui eût pas fait faire, à quatre-vingt-quatre ans, le voyage peu raisonnable de Paris, son miracle aurait duré un siècle, comme celui de Fontenelle.
« On ne saurait croire, dit M. Reveillé-Parise, combien une petite santé, bien conduite, peut aller loin. »
« User de ce qu’on a, et agir en tout selon ses forces, telle est la règle du sage, » disait Cicéron[2].
La quatrième règle est de combattre toute maladie dès son origine. On l’a déjà vu : dans la jeunesse, la vie est comme doublée d’une autre vie ; sous la vie en acte, il y a la vie en puissance. Dans la vieillesse, il n’y a qu’une vie ; et c’est pourquoi il faut couper court à tout ce qui épuise cette vie, sous laquelle il n’y en a point d’autre.
Voilà les quatre règles fondamentales (comme il les appelle) de M. Reveillé-Parise. Avec ces quatre règles théoriques et tout ce
- ↑ Selon le mot de Buffon. — Voyez, ci-devant, p. 68.
- ↑ De Senectute.