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qu’il en déduit de conseils pratiques sur le régime, sur l’exercice, sur la température, etc., que vivra-t-on ? On ne vivra pas plus que sa vie, mais on vivra toute sa vie, c’est-à-dire tout ce que permet d’espérer la constitution particulière de chaque individu, combinée avec les lois générales de la constitution de l’espèce[1].



  1. Je ne puis terminer ce chapitre, où il a été si souvent question de M. Reveillé-Parise, sans payer un juste tribut de respect à la mémoire d’un homme si regrettable.

    M. Reveillé-Parise était à la fois un médecin, un savant, un homme de lettres : par-dessus tout cela, c’était un homme de bien. Il n’a jamais écrit que pour l’honnête et l’utile. Tous ses ouvrages ont mérité la louange qu’il leur souhaitait le plus : « Un livre, disait-il, doit être un bienfait. »