Page:Fludd - Traité d'astrologie générale, trad Piobb, 1907.djvu/154

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Règle : Ce sont les planètes inférieures qui s’appliquent ou se séparent des supérieures ; celles-ci ne s’appliquent ni ne se séparent jamais des inférieures, parce qu’elles possèdent un mouvement plus lent et plus lourd[1].

On dit qu’une planète monte ou qu’elle est septentrionale quand sa longitude se trouve sur la partie de l’écliptique comprise dans l’hémisphère nord[2] ; on dit qu’elle descend ou qu’elle est méridionale quand sa longitude se trouve sur la partie de l’écliptique comprise dans l’hémisphère sud[3].

Une planète est directe lorsque dans son mouvement de révolution synodique[4] elle suit l’ordre normal des signes ; elle est rétrograde lorsqu’elle

  1. On doit donc distinguer — outre les aspects du Soleil avec les planètes dont il a été parlé plus haut — 1o les aspects entre planètes supérieures ; 2o entre inférieures ; 3o entre une supérieure et une inférieure ; dans les deux premiers cas, les aspects sont ou élémentaires (exacts), ou particuliers (approximatifs), à moins qu’il n’y ait séparation, dans le troisième il faut considérer uniquement la planète inférieure, laquelle peut être avec la supérieure soit en aspect élémentaire (exact), soit en application (si son regard tombe à moins de 6o ou de la moitié de l’orbe de la supérieure sur celle-ci), soit en séparation. La Lune doit être envisagée comme inférieure.
  2. C.-à-d. depuis le Bélier jusqu’à la Balance, soit de long. 0° à 180°.
  3. C.-à-d. depuis la Balance jusqu’au dernier degré des Poissons, soit de long. 180° à 360°.
  4. La révolution synodique d’une planète se définit astronomiquement : l’intervalle compris entre deux conjonctions ou oppositions de cette planète avec le Soleil. C’est la façon dont elle nous paraît tourner autour du Soleil ; on en déduit par le calcul la marche réelle de gravitation.