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Page:Fludd - Traité d'astrologie générale, trad Piobb, 1907.djvu/211

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VIII. — LUNE


§ 1. nature intrinsèque

La Lune est une planète de condition inférieure[1] ; elle est composée de la partie la plus humide et la plus dense de tout le ciel éthéré ; lors de sa formation, elle a reçu du Soleil par l’intermédiaire de Mercure son principe de Lumière. Elle est extrêmement prématurée[2] et humide, aussi gouverne-t-elle les humeurs ; elle est particulièrement inachevée[3] et elle a constamment besoin du secours de la Forme solaire pour renforcer son efficacité et en parfaire les résultats : aussi est-ce lors de son opposition avec le Soleil, quand son disque est entièrement éclairé, et lors de sa conjonction avec cet astre, qu’elle répand sur ce monde inférieur ses plus puissants influx. La Lune possède donc la magnifique nature du Soleil, mais comme par ricochet. Cette nature, par sa présence en elle, l’éveille en quelque sorte ; et

  1. Voir la note page 128. La Lune étant un satellite est nécessairement un astre secondaire.
  2. Voir la note page 177.
  3. Indigestus, c.-à-d. mal digéré.