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Page:Foa - Ludwig van Beethoven, 1841.djvu/34

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tentif sous le charme de la musique, qui arrivait jusqu’à lui tantôt mélodieuse et tendre, tantôt fougueuse, heurtant parfois toutes les règles de l’harmonie sans la briser, le morceau qu’il jouait était d’une richesse extraordinaire.

— Peut-on entendre de près cet enfant ? demanda-t-il enfin à la bonne.

— Certes, oui, monsieur, donnez-vous la peine d’entrer.

Et la vieille femme, introduisant M. Simrok dans l’intérieur de la maison, le fit monter par un escalier en bois, étroit et sombre, jusque dans une petite mansarde où elle l’introduisit.

Retenant son haleine de peur de perdre une seule note de cette étrange et admirable musique, M. Simrok, presque cloué sur le seuil de ce taudis, regarda autour de lui.

Le jour qui venait d’en haut tombait