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DES INJECTIONS IODÉES

Que faut-il conclure de ces faits : C’est que les injections iodées ne doivent être employées contre les hydropisies des séreuses articulaires qu’à titre de ressource extrême, lorsque tous les autres moyens de traitement ont été reconnus impuissants. Ces considérations s’appliquent principalement à la jointure du jarret. Contre le vessigon rotulien, les injections iodées ne réussissent pas toujours ; de plus, l’arthrite suppurée est, comme pour l’articulation du jarret, une des complications les plus fréquentes. Les mêmes observations s’appliquent aux hydarthroses du boulet et du genou.

4o Séreuses splanchniques. — Ces membranes sont au nombre de trois : la plèvre, la péritoine et l’arachnoïde ; mais les deux premières surtout, sont souvent le siège d’hydropisie ; en outre, ce sont les seules facilement accessibles à l’opérateur pour l’évacuation du liquide épanché, et, au besoin, pour la pratique des injections iodées. Ce dernier moyen, fréquemment employé chez l’homme dans les cas d’ascite et d’hydrothorax, avec d’heureux résultats, ne l’a été encore en vétérinaire que bien rarement. Mais les expériences de MM. Leblanc et Thierry et les quelques observations de M. Saint-Cyr font présumer que, dans les affections précitées, les injections iodées peuvent constituer une ressource très précieuse.

FISTULES SALIVAIRES. — Sous ce titre je n’aurai en vue que les fistules du canal de Sténon, attendu que c’est pour elles seules que les injections iodées ont été