les méprise, il les abandonne sans peine. La même cause nous attache à la vie et nous en détache.
J’ai fait quelques légers changements à l’original, vers la fin de cette épître : j’ai réuni les vers sur l’espérance, qui étaient dispersés mal à propos en deux endroits différents ; enfin, j’ai supprimé ce vers,
In folly’s cup still laughs the bubble, joy ;
« La joie, semblable à une bulle d’eau, rit dans la coupe de la folie. »
J’ai cherché des images claires et plus analogues à notre goût, sans trop m’éloigner de celui des écrivains anglais.
On n’a point cité tout ce qui, dans cette épître, est imité de Pascal : le volume de ses Pensées est si connu, qu’on y renvoie le lecteur. Je n’ai point voulu charger cet ouvrage d’un trop grand nombre de notes, malgré la mode.