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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/147

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Doucement, elle commença à gémir, puis sans dire un mot, elle releva le visage du jeune homme, l’approcha de ses lèvres et lui darda sa langue dans la bouche.

Ils s’enlacèrent étroitement, et échangèrent un long baiser ; puis, sans séparer leurs lèvres, ils se dirigèrent vers le grand fauteuil. Roger pressa Colette de s’y asseoir, mais elle, brusquement l’entraîna à l’autre extrémité de la bibliothèque, vers le divan sur lequel elle se laissa choir, en s’arrangeant très habilement pour que sa robe se défisse dans la chute.

Ah ! délicieuse ruse de la jolie Colette ! Elle se trouva soudain couchée, en chemise, sans même un pantalon, débarrassée du corsage cependant peu encombrant,