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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/148

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bref dans un déshabillé voluptueux et propice aux jeux les plus libertins. Et d’un geste prompt et vif, elle fit sauter les boutons de la culotte de son compagnon, de telle sorte qu’il ne tarda pas à se trouver lui aussi, à peu près nu comme elle.

La délicieuse créature lui prodigua les plus tendres caresses, et lui reprenant la bouche dans la sienne, sa langue s’activa en un long baiser qui plongea le jeune homme dans une extase profonde.

Son émoi allait grandissant, et Colette écartant doucement les jambes, il alla progressivement, s’insinuant entre ses cuisses et sentant tout contre lui les douces frisettes de sa toison.

D’instinct, sa virilité juvénile et