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le glouglou des fontaines.

Madame de Rembleynes n’allait pour ainsi dire jamais dans cette partie du vaste parc. Et comme elle, Jacqueline, ne connaissait guère pour ses promenades quotidiennes, que les sévères allées du jardin français qui s’étend derrière le château, et où elle errait doucement en lisant quelque roman très chaste, écrit spécialement pour les jeunes personnes convenables.

Mais comme l’on pense, la jolie Colette découvrit tout de suite le voluptueux mystère du jardin romantique ! Dès le premier jour, en compagnie de Jacqueline, elle alla saluer nymphes et satyres, et ce lui fut l’occasion de donner à la petite cousine attentive et charmée, quelques utiles leçons.