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…Oui, oui, chérie, comme les nymphes des bois, nous allons nous coucher dans l’herbe tendre ; va, nos robes claires ne craignent rien, elles sont faites justement pour les joies champêtres. Et, puis, si elles nous gênent, rien n’est plus facile que de les laisser s’envoler ! Tiens, regarde !…

Et d’un geste prompt, l’impudique Colette envoie promener sa robe blanche et rose, non pas par dessus les moulins, d’ailleurs absents, mais par dessus un buisson propice, sur lequel elle s’étale en une belle tâche claire.

— Oh ! Colette !…

C’est Jacqueline qui pousse ce cri d’envie et de surprise, et aussi d’admiration ; car la grande cousine vient d’apparaître voluptueusement splendide dans son gra-