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cieux déshabillé. Aucun jupon pour dissimuler le galbe harmonieux des mollets, non, rien, car le volant de la combinaison est tellement fin, tellement transparent, qu’il laisse voir les cuisses sortant du froufrou exquis du petit pantalon rayé par le ruban rose des jarretelles, venant mettre une tache mignonne sur le blanc de la peau et du linge très fin et délicatement soyeux.

Non ! jamais, la douce Jacqueline n’a vu un si gracieux déshabillé… Et, avidemment, amoureusement, elle regarde Colette de Verneuse, laquelle se couche sans plus de façon sur l’herbe haute et tendre qu’elle foule de son corps de déesse.

Sans trop oser quitter sa robe, Jacqueline se couche près d’elle…