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des murs, le long desquels pouvaient courir de grandes échelles roulantes. Et quelquefois, quand mon oncle travaillait, je restais juchée sur une de ces échelles, à regarder des images ou même à lire des livres que ne lisent pas ordinairement les jeunes demoiselles.

Ah ! Jacqueline j’ai de bonne heure appris beaucoup de choses dans la bibliothèque de mon oncle !

Un soir donc, l’oncle Gaston me regardait avec un air bizarre. J’avais souvent remarqué la façon dont il me regardait quelquefois, en devenant soudain tout rouge et en fermant à demi les yeux. Mais ce soir-là, son regard fut plus long et plus bizarre encore que les autres fois. Vois-tu,