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baisers et caresses. Folâtrant et tournant sur elles-mêmes, elles offrent tour à tour, aux rayons du soleil qui filtrent à travers les feuilles, leurs seins merveilleusement bombés, dont les pointes rouges sont dardées comme pour aspirer une plus grande part de cette liesse champêtre, leur ventre rond et poli, dont les courbes harmonieuses se perdent dans la toison de mystère qui dissimule l’intime et précieuse fleur d’amour, — palpitante sous les frisettes brunes de Colette, frémissante sous les mignonnes touffes blondes de Jacqueline — et leur croupe, splendides globes de chair bien blanche et mate, que vient teinter çà et là, un soupçon de rose…

Et ce sont entre deux baisers