Page:Fontenelle - Œuvres de Fontenelle, Tome III, 1825.djvu/61

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dont le rayon est 2. Enfin, toutes les vitesses de la circulation fluide, correspondantes aux cercles 1, 2, 3, etc., sont , , , , , etc., suite toujours décroissante comme elle doit l’être, dont le numérateur constant est le nombre dont le rapport à 1 marque de combien la circulation fluide commencerait par une plus grande vitesse que la solide, et dont les dénominateurs sont les racines carrées des rayons des cercles communs aux deux circulations.

Cela posé, il est visible que quand la vitesse de la circulation fluide est , elle est encore plus grande que 4, qui est la vitesse correspondante de la circulation solide. Mais quand la première de ces vitesses est , elle est plus petite que la seconde qui est 9 ; et par conséquent entre les deux termes 4 et 9 de la circulation solide, et les correspondans de la fluide et , les vitesses des deux circulations ont passé par l’égalité. Ce passage a dû se faire entre les cercles qui avaient 6 et 7 pour rayons.

149.Dans l’exemple présent, le rayon du premier cercle est le demi-diamètre de la terre, qui est de 1500 lieues ; et par conséquent le rayon du sixième cercle, jusqu’où s’étendrait pour le moins l’atmosphère de la terre, sera de 9,000 lieues.

150.Cette hauteur de l’atmosphère terrestre parait excessive, surtout si on la compare aux 20 lieues qu’on lui a données d’abord sur le fondement de quelques expériences du baromètre. Mais il est certain que dans