que se trouvait aussi le méridien, ouvrage d’Archimède. Diodore dit que ce monument fut construit sous le gouvernement des Géomores. Cette noblesse des colonies grecques s’empara du pouvoir à Syracuse vers la XLVI.e olympiade, environ 600 ans avant J. C. À peu près dans le même temps, s’élevèrent les temples de Pœstum, d’Ægeste et de Séiinonte : ces villes les firent construire par leurs nombreux prisonniers. Titus, imitant depuis cet exemple, employa les Juifs à la construction du Colisée de Rome.
À peine reste-t-il quelques traces du temple de Jupiter Olympien, de celui d’Esculape, de l’autel de la Concorde. On n’aperçoit rien des temples d’Apollon Téménite [ὸ Τεμενίτης][1] et de la Fortune ; on chercherait avec aussi peu de succès le Pentapyle, l’obélisque décoré du bouclier de Nicias, l’horloge solaire, la sphère de bronze d’Archimède, ce prytanée embelli par la statue de Sapho, le portique souillé par la statue équestre de Verrès, la curie et l’Hecatompedon. Nous ne fûmes pas plus heureux pour le Νεώσοικοι, Navalia[2], emplacement destiné