Comandè (Francesco), de Messine, élève de Deodato Guinaccia, adopta le style de Polydore.
Il ne faut pas le confondre avec Giovanni-Simone Comandè, son frère, qui rapporta dans sa patrie le goût qui distingue l’école de Venise, où il avait long-temps étudié. Quoique la manière d’opérer des deux frères fût très-différente, l’union qui régnait entre eux les a fait souvent travailler au même ouvrage : mais, par une bizarrerie dont il est difficile d’assigner la cause, les Siciliens accordaient plus d’habileté à Giovanni-Simone, et, dans cette persuasion, lui attribuaient les peintures qui étaient entièrement de la main de Francesco.
Riccio (Mariano), né à Messine en 1510, suivit d’abord la manière de Franco, son maitre ; il la quitta ensuite pour prendre le style de Polydore, qu’il saisit avec beaucoup d’adresse.
Riccio (Antonello), fils de Mariano, s’attacha, dès son entrée dans la carrière des arts, à l’école fondée par Polydore ; il y obtint assez de succès. Cet artiste vivait en 1576.
Duca (Giacomo del), sculpteur et architecte sicilien, élève de Michel-Ange Buonarotti, dont il a imité en bronze le Jugement dernier, dans l’église de Saint-Jean de Latran. Il fut architecte du peuple romain, et donna les dessins de la villa Mattei, du jardin Strozzi, près de la villa Negroni, et de plusieurs