Page:Forget - Notice historique sur la chapelle Notre-Dame de Beauvais.djvu/16

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
− 14 −

champs, prés et jaulnayes donnant une rente de 60 livres, dont il fallait défalquer une somme de 10 sous 5 deniers payable chaque année au seigneur en trois fois : aux fêtes de l’Angevine, de Pâques et de la Pentecôte au château du Tail.

Par le même acte, in investit à perpétuité « les seuls recteurs du Tail ses successeurs, à l’exclu-

    bâtie en 1659 et fondée de messes, elle a été démolie en 1882.
    6o Du Plesseix-Baulme (ou Morel). − Édifiée vers le XIIe siècle, en partie reconstruite vers l’an 1500, elle était interdite en 1560, mais on y célébrait en 1682. Interdite une deuxième fois en 1778, elle sert maintenant à des usages profanes.
    7o Sainte-Magdeleine de la Rigaudière. − Existant dans la cour intérieure du château antérieurement à 1489, elle était fondée de messes et la paroisse du Tail s’y rendait processionnellement chaque année le mardi des Rogations.
    Réclamée en 1645 et 1746 par les recteurs d’Essé et maintenue dans le Teil, elle fut reconstruite en 1689 et bénite le 21 mai de cette année.
    Le lieu noble de la Rigaudière, Châtellenie d’ancienneté, donnait à son possesseur droit de haute justice. Au XVIIe siècle les plaids généraux de cette seigneurie se tenaient encore en la ville du Teil dans le même Auditoire que ceux de la seigneurie de ce nom.
    La Rigaudière a été possédée par les familles le Vayer, Even de Keranrais, de Parthenay, de Lorgeril, de Rohan, de Maure, de Rochechouart de Mortemar, de Lopriac de Coetmadeuc, de Kerhoent, Petit, Marcille, de Léon des Ormeaux et de Charnières.
    La paroisse était divisée en 5 traits, ou frairies dits : 1o de