champs, prés et jaulnayes donnant une rente de 60 livres, dont il fallait défalquer une somme de 10 sous 5 deniers payable chaque année au seigneur en trois fois : aux fêtes de l’Angevine, de Pâques et de la Pentecôte au château du Tail.
Par le même acte, in investit à perpétuité « les seuls recteurs du Tail ses successeurs, à l’exclu-
bâtie en 1659 et fondée de messes, elle a été démolie en
1882.
6o Du Plesseix-Baulme (ou Morel). − Édifiée vers le
XIIe siècle, en partie reconstruite vers l’an 1500, elle était
interdite en 1560, mais on y célébrait en 1682. Interdite
une deuxième fois en 1778, elle sert maintenant à des
usages profanes.
7o Sainte-Magdeleine de la Rigaudière. − Existant dans
la cour intérieure du château antérieurement à 1489, elle
était fondée de messes et la paroisse du Tail s’y rendait
processionnellement chaque année le mardi des Rogations.
Réclamée en 1645 et 1746 par les recteurs d’Essé et maintenue
dans le Teil, elle fut reconstruite en 1689 et bénite le
21 mai de cette année.
Le lieu noble de la Rigaudière, Châtellenie d’ancienneté, donnait à son possesseur droit de haute justice. Au XVIIe siècle les plaids généraux de cette seigneurie se
tenaient encore en la ville du Teil dans le même Auditoire
que ceux de la seigneurie de ce nom.
La Rigaudière a été possédée par les familles le Vayer,
Even de Keranrais, de Parthenay, de Lorgeril, de Rohan,
de Maure, de Rochechouart de Mortemar, de Lopriac de
Coetmadeuc, de Kerhoent, Petit, Marcille, de Léon des
Ormeaux et de Charnières.
La paroisse était divisée en 5 traits, ou frairies dits : 1o de