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sion de tous aultres, prêtres, dignitaires, ou héritiers, du droit de nommer le prêtre titulaire de la fondation et de le présenter au Révérendissime Évêque, pour être approuvé par lui et pourvu canoniquement selon la forme en usage dans le diocèse ».

Et ce prêtre, « une fois nommé et institué, devait prendre l’engagement de célébrer chaque samedi de l’année dans la chapelle de N.-D. de Beauvais une messe de Beata à l’intention dudit


    la Ville ; 2o du Marais ; 3o de Barbret ; 4o de Ramet ; 5o de Gaigné.
    Avant le Concordat de 1801, la cure était à l’alternative entre le Pape et l’évêque et inamovible. Depuis cette époque elle est à la présentation et à la confirmation de l’évêque seul et amovible.
    En 1516 les revenus de la cure étaient estimés à environ 100 livres de rente annuelle (soit plus de 1,000 francs de nos jours).
    En 1646, le revenu brut était de 800 livres (environ 2,500 francs, mais il y avait des charges).
    En 1790, il fut porté à 1,500 livres (soit 3,000 francs) sans aucune charge, le recteur ayant juré. (Ce nouveau Judas estima le prix de sa conscience à 30 pistoles de rente annuelle. Les recteurs demeurés fidèles ne reçurent que 1,200 livres.
    En 1803, il fut fixé à 500 livres (environ 1,000 francs de nos jours).
    En 1859, à 900 francs. — En 1906 il a été réduit à zéro sans diminution d’impôts. — En 1907 on a ajouté aux charges un prix de location.