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champ amoindri et à le défendre contre les empiétements irréfléchis des pèlerins, dont la foule devenait de plus en plus nombreuse et envahissante.

À cette époque en effet et même beaucoup plus tard, par suite de faits miraculeux éclatants arrivés à la chapelle de Beauvais, ce sanctuaire jouit d’une grande renommée, et la foule des pieux fidèles, des malades el des affligés, ne cessa d’accourir de fort loin, jusque du diocèse de Nantes, pour avoir part aux grâces et faveurs que la Mère de Dieu ne cessait de départir chaque jour.

La chapelle était alors desservie par Missire François Bourgonnière, prêtre du Teil dès 1652, lequel avait succédé à feu Olivier Renault en 1653. Il décéda lui-même le 28 juin 1677, âgé de 73 ans, et fut inhumé le lendemain dans l’église paroissiale. Il eut pour successeur un autre prêtre originaire du Teil, André du Boullay, qui résigna vers 1680 et fut remplacé par Georges Bodin, prêtre du diocèse, que l’évêque pourvut le 6 mai de celle année et qui passa de vie à trépas le 1er novembre 1687[1].

Grégoire Simon, prêtre du diocèse de Nantes,

  1. Mise Georges Bodin était curé, c’est-à-dire vicaire, du Teil en 1653 et 1674.