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lui donna M. Laumaillé pour successeur ; mais le Doyen disgracié ayant interjeté appel au Métropolitain, cette nomination resta sans effet. En 1733 le recteur d’Essé ayant fait interdire la chapelle de la Coudre, le seigneur de la Rigaudière à qui elle appartenait la fit restaurer puis réconcilier par le recteur du Teil, acte dont son confrère lui garda un souvenir peu sympathique, comme nous le verrons plus loin.

« À son arrivée au Teil, il trouva l’église dans un état lamentable, menaçant de toute part d’une ruine prochaine, mais richement garnie et pourvue d’ornements. »

Entre autres objets de valeur, elle possédait « un beau reliquaire renfermant des reliques de saint Mainbœuf, une très vieille croix processionnelle en argent, 1 calice et 1 soleil de vermeil, 2 calices en argent, 1 lampe, 1 encensoir, 1 navette et 1 cuillère, le tout en urgent. De plus. 10 chapes, dont 1 avec son ornement, le tout tissu d’or avec fleurs d’or, 1 dais tissu d’or, 6 dalmatiques dont 4 à fleurs d or, 1 bannière de velours rouge, 1 devant d’autel tissu en or, 1 bassin et 2 orceux en argent, 3 chappes noires, 31 ornements, 1 autre croix d’argent, 1 tapis de mocade (sic) à fleurs, etc., etc.

En 1738 il entreprit la reconstruction de l’église et s’engagea à fournir personnellement