Page:Forget - Notice historique sur la chapelle Notre-Dame de Beauvais.djvu/64

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
− 62 −

Doux jours après, quatre paroissiens vinrent chercher son corps abandonné « au milieu du chemin, couché sur le dos », et le portèrent sans cérémonie devant la grande porte de l’église où ils le déposèrent. Un médecin fit l’autopsie du cadavre en ce lieu, puis on le déposa dans une fosse[1].

Avec le Concordat, le clergé et la paroisse du Teil reprennent leur place dans le sein de l’Église catholique.


    mais refusa de prendre la place du recteur, son ami, il se retira à la Guerche, puis devint vicaire-jureur au Teil, 1791-1792. Il jura une 2e fois le 2 juin 1791 et une 3e le 30 septembre 1792. En décembre 1792 il prit l’engagement de porter à la Guerche tous les objets servant au culte et accomplit cet acte sacrilège au mois de janvier 1793. Le 10 ventôse an II (1 mars 1794), il prit en certificat de civisme.

  1. Après la mort tragique de M. Delaune, la paroisse du Teil semble être restée deux ans sans prêtre.
    En mai 1796 on trouve Guillaume-André le Roux, jureur comme le précédent, venu de Fougères.
    Ce le Roux fut décoré par l’intrus le Coz du titre de vicaire épiscopal et de membre du Conseil. En 1799 il fut élu secrétaire du Synode. Il eut pour vicaire un autre jureur. Jean Picard, né à Toussaint de Rennes, fils de Jean et de Jeanne Delagrée, — † 11 janvier 1803 en la ville, âgé de 34 ans. M. le Roux se soumit au Concordat et devint recteur de Coësmes en 1803.
    Avant 1803 on trouve également les noms de deux autres jureurs : V. Moreau et François Buin, ex-dominicain.