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plus vénérables du diocèse de Rennes », dit le regretté chanoine Guillotin de Corson, a tout récemment cédé la place « à une jolie et curieuse chapelle romane devant laquelle s’extasient les connaisseurs ».

« Cette chapelle, vrai bijou d’architecture, est la reproduction de la chapelle Sainte-Croix près Arles en Provence, construite dans le XIe siècle par l’abbé Rambert[1]. »

Elle rappelle les églises chrétiennes du IVe siècle. « Bâtie en forme de trèfle à quatre feuilles », elle se compose d’une tour carrée centrale supportant un petit clocher à jour et

    du fief des Forges à la baronnie de Châteaugiron, fut possédée par les familles de Rougé, de Derval, de Rieux, de Laval, de Montmorency et de Bourbon-Condé. Elle conférait à son possesseur, en plus du droit de haute justice, de foires et marchés, celui de Seigneur Supérieur et Fondateur en l’église du Teil et de Seigneur Supérieur en celles d’Essé et d’Arbrissel. (Le gibet pour l’exécution des criminels, composé de 4 piliers, se dressait sur la lande de Sauldre, au bord du chemin du Teil à Marcillé-Robert.)

  1. Voir Journal de Rennes, 27 juillet 1888, et Libre Parole, 7 avril 1895.
    Auprès de la porte principale, on lit l’inscription suivante gravée sur le mur :
    « Chapelle fondée en 1481,
    Agrandie en 1656,
    Reconstruite en 1893,
    M. J.-M. Maignant, Recteur,
    M. A. de Léon des Ormeaux, Maire. »