« Il y avait à bord du Marie-Céleste à son départ d’ici neuf hommes d’équipage, y compris le capitaine.
« Voici leurs noms :
Hilaire Longpré, matelot,
Joseph Auger,
Roch Morin, cuisinier
““
““
““
Olaf Geubb,
Sam Vogt,
Petro Riberda,
“norvégien.
““
“espagnol.
« Ce dernier ne faisait partie de l’équipage que depuis la veille du départ. Il avait demandé à être engagé pour la traversée, voulant se rendre dans sa famille, qui, disait-il, habite les environs de Barcelone.
« Il n’y avait que deux passagers. Une dame Alvirez,
de Gibraltar, et son jeune fils de quatre ans. »
Après la réception de cette lettre deux hommes assis sur un divan, à la légation française, s’entretenaient ainsi. L’un était M. Drouhet, consul de France, l’autre M. Penant, touriste millionnaire qui revenait d’un voyage autour du monde.
— Ce mystère restera donc sans solution ? disait le premier.
— Je le crains bien, répondit le second. Il y a aujourd’hui deux mois que le Marie-Céleste, a été rencon-