victoire, en cessant de lutter) [à une p., un an., une ch. ayant une sorte de vie, au suj. d’une p., d’un an., d’une ch.] (le suj. étant une p., un an., une ch. ayant une sorte de vie) ». Ce à quoi le suj. cède se met au datif. Ce au sujet de quoi le suj. cède est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. daṛ « dans ». S’emploie en parlant de toute espèce de lutte, et qlq. soit la cause pour laquelle le suj. cède. Se dit, p. ex., d’un peuple qui cède à un autre parce qu’il est incapable de lui résister dans une guerre ; d’un h. qui cède à un rival parce qu’il est incapable de l’emporter sur lui ; d’un h. qui cède à une fem., à un enfant, à un vieillard, qu’ils aient tort ou raison, parce qu’il a pitié de leur faiblesse ou par politesse ; d’un chien qui poursuit un gibier et qui cède et cesse la poursuite par fatigue ou paresse ; d’une p. ou d’un an. qui marchent en plein midi et qui cèdent au soleil, s’arrêtent et se mettent à l’ombre ; d’une p. ou d’un an. qui marchent ou travaillent au dehors par le vent, la pluie, ou le froid, et qui leur cèdent en se mettant à l’abri ; d’une pluie qui cède au vent et cesse de tomber ; d’un vent qui cède à la pluie et cesse de souffler ; etc. ‖ p. ext. « le céder (être inférieur) [à une p., un an., une ch., dans une qualité] (être incapable de lutter [avec une p., un an., une ch., dans une qualité]) (le suj. étant une p., un an., une ch.) ». Ce à quoi le suj. le cède se met au datif. Ce en quoi le suj. le cède se met à l’abl. et est accompagné d’une prép. qui est hab. daṛ « dans ». Se dit, p. ex., d’un peuple qui le cède à un autre en puissance, d’un h. qui le cède à un autre en intelligence, d’un cheval qui le cède à un autre en vitesse, d’une étoffe qui le cède à une autre en solidité, etc. ‖ p. ext. « se reconnaître inférieur [à qlq’un] ; se soumettre [à qlq’un] (en se reconnaissant com. son inférieur et en lui prêtant obéissance) ; être soumis [à qlq’un] (en se reconnaissant com son inférieur et en lui obéissant) ». Celui à qui on se reconnaît inférieur, on se soumet, on est soumis, se met au dat. ‖ p. ext. « renoncer [au suj. d’un acte, d’une p., d’un an., d’une ch.] (en cessant de vouloir ce qu’on voulait ; en cessant de faire ce qu’on faisait ; en laissant de côté, en abandonnant sans plus s’occuper) ». Peut avoir pour suj. une p. ou un an. Ce au suj. de quoi le suj. renonce se met à l’abl. et est accompagné d’une prép. qui est hab. daṛ « dans » ‖ p. ext. « renoncer à la lutte (cesser de lutter (qu’on soit vainqueur, vaincu, ni vainqueur ni vaincu)) ». Peut avoir pour suj. une p. ou un an. S’emploie en parlant de n’importe quelle lutte ‖ p. ext. « se séparer de (rompre avec ; ne plus s’occuper de ; laisser de côté (abandonner) ; laisser tranquille ; laisser la paix à) (act.) ». Le suj. peut être une p. ou un an. Le rég. dir. peut être une p., un an., ou une ch. Se dit, p. ex., d’un h. qui rompt avec une épouse, un ami, un compagnon, pour n’importe quelle cause ; qui laisse de côté une monture, parce qu’elle est mauvaise ou a un défaut grave, un travail ou une occupation parce qu’ils ne lui rapportent pas de profit, le fatiguent à l’excès, sont audessus de ses forces, etc. ; d’un h. qui laisse tranquilles une p. ou un an. qu’il tourmente, une f. qu’il cherche à obtenir pour épouse et qui ne veut pas de lui, un an. ou une ch. qu’il s’efforce d’acquérir, une p., un an., ou une ch. au suj. desquels il fait qlq. ch. de déplaisant pour qlq’un ou de mal en soi, un débiteur qu’il harcèle de
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