de très peu de valeur ‖ se dit de tous les abroṛ de très peu de valeur, des vieux abroṛ qui, bons autrefois, ont peu de valeur parce qu’ils sont usés, des abroṛ neufs qui ont peu de valeur parce qu’ils sont de très-basse qualité.
— tek̤aoulilt ⵜⵆⵓⵍⵍ⵿ⵜ sf. φ (pl. tik̤ioulal ⵜⵆⵓⵍⵍ), daṛ tk̤ioulal ‖ tabroḳ de très peu de valeur ; tk̤âbit de très peu de valeur ‖ se dit de toutes les tabroḳ et tk̤âbit de très peu de valeur, neuves ou vieilles, que leur peu de valeur provienne d’usure ou de basse qualité, de la même manière qu’ăk̤aoulil se dit des abroṛ de très peu de valeur.
ⵆⵔⴱ k̤ourreb ⵆⵔⴱ vn. prim. ; conj. 95 « doukkel » ; (iek̤k̤oŭrreb, iek̤k̤oûrreb, éd iek̤k̤ourreb, our iek̤k̤ourreb) ‖ partir par mécontentement ; partir par colère ‖ peut avoir pour suj. une p. ou un an. domestique ‖ se dit d’une p. ou d’un an. domestique qui, par mécontentement ou colère, partent pour aller soit loin soit près : p. ex. d’un. hom. qui, à la suite d’une discussion avec sa fem., sort par colère et revient une heure après ; d’un hom. qui, désapprouvant des actes de ses concitoyens, émigre avec tous les siens dans un autre pays, par mécontentement ; d’un chien qui, frappé par son maître, s’enfuit de chez lui pour un temps plus ou moins long, par mécontentement.
— sek̤k̤erreb ⵙⵆⵔⴱ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isk̤erreb, iesîk̤erreb, éd isek̤k̤erreb, our isk̤erreb) ‖ faire partir par mécontentement ; faire partir par colère.
— tîk̤erroûb ⵜⵆⵔⴱ vn. f. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîk̤erroûb, our itek̤erroub) ‖ partir hab. par mécontentement ; partir hab. par colère.
— sîk̤erroûb ⵙⵆⵔⴱ va. f. 1.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (isîk̤erroûb, our isek̤erroub) ‖ faire hab. partir par mécontentement ; faire hab. partir par colère.
— ăk̤ourreb ⵆⵔⴱ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤erroûben ⵆⵔⴱⵏ), daṛ k̤erroûben ‖ fait de partir par mécontentement ; fait de partir par colère.
— ăsek̤k̤erreb ⵙⵆⵔⴱ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isek̤k̤errîben ⵙⵆⵔⴱⵏ), daṛ sek̤k̤errîben ‖ fait de faire partir par mécontentement ; fait de faire partir par colère.
ⵆⵔⴱ ek̤reb ⵆⵔⴱ ✳ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ik̤rĕb, ik̤râb, éd ik̤reb, our ik̤rib) ‖ ravager ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être ravagé » et « se ravager » ‖ peut avoir pour suj. des p., des an., ou des ch. ‖ se dit p. ex. d’ennemis, de brigands, de sauterelles, d’inondations, de sécheresses, d’épizooties, etc. qui ravagent un pays, un lieu, etc. ‖ ek̤reb ayant pour rég. dir. des routes signifie souv. « exercer des brigandages sur [des routes] » ‖ l’idée de ravager s’exprime hab. en tăm. non pas par ek̤reb mais par eṛhed « abîmer ». L’idée d’exercer des brigandages sur les routes s’exprime hab. par eṛtes « couper » ayant pour rég. dir. un mot signifiant route ‖ peu us.
— sek̤reb ⵙⵆⵔⴱ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕk̤reb, iessîk̤reb, éd isek̤reb,