et le violon parce que tu as mangé le chameau de D. (il t’est interdit d’aller aux réunions galantes et d’aller entendre le violon parce que tu t’es deshonoré en mangeant de la viande du chameau de selle de D.)) ‖ p. ext. « être impossible ». (Ex. k̤erâm âs êḍes enḍ éhoḍ ⁒ est impossible pour lui le sommeil la nuit passée (il lui a été impossible de dormir la nuit passée) = k̤erâm âs têklé ⁒ est impossible pour lui la marche (il lui est impossible de marcher)) ‖ ik̤ram, accompagné d’un complément au dat., et suivi de koud (kou, koudit) « si » précédant une proposition, est une formule employée pour nier par serment la proposition que précède koud ; le sens de la formule est « [m’est, t’est, lui est] interdit [le ciel, ou un bien qlconque s. e.] si [je, tu, il, ai fait, ferai, etc. telle ch.] ». (Ex. k̤erâm i kou hâk sâlleṛ ⁒ m’est interdit [le ciel s. e.] si je t’entends (je jure que je ne t’entends pas) = k̤erâm i Biska kou ten innă ⁒ est interdit à B. [le ciel s. e.] s’il les a dit (je jure que B. ne l’a pas dit) = Dâssin, k̤erâm âs kout teglă ahel ouâ-reṛ ⁒ D., lui est interdit [le ciel s. e.] si elle est partie aujourd’hui (D., je jure qu’elle ne partira pas aujourd’hui)). v. ⴾⴷ koud.
— sek̤rem ⵙⵆⵔⵎ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕk̤rem, iessîk̤rem, éd isek̤rem, our issek̤rem) ‖ rendre illicite ‖ a t. les s. c. à c. du prim., avec cette exception qu’il ne s’emploie pas dans des formules de serment ‖ d. le s. d’« interdire », signifie souv. « s’interdire à soi-même [telle p., tel an., telle ch.] » ‖ p. ext. « déclarer illicite ».
— nek̤rem ⵏⵆⵔⵎ vn. f. 4 ; conj. 99 « bereġ » ; (innĕk̤rem, iennîk̤rem, éd iennek̤rem, our innek̤rem) ‖ être réc. illicite l’un pour l’autre (le suj. étant un mari et sa femme) ‖ se dit de 2 époux qui sont illicites l’un pour l’autre parce que le mari a répudié l’épouse 3 fois ou qu’il l’a répudiée en la déclarant définitivement illicite pour lui ‖ fig. « être réc. interdit l’un pour l’autre (le suj. étant d’une part une p. ou un an., de l’autre une p., un an., une ch. interdits aux 1ers par une cause qlconque) ». Se dit de p., d’an., ou de ch. interdits à qlq’un par d’autres ou par lui-même. (Ex. ennĕk̤remeṛ d ăk̤ en hanân nek ⁒ j’ai été réc. interdit avec le lait de tes tentes (nous sommes interdits l’un pour l’autre moi et le lait de ton campement ; il y a interdiction entre moi et le lait de ton campement ; je m’interdis le lait de ton campement) [par ressentiment contre toi ou tes gens] = innă Kenân iennîk̤rem et tămeṭṭ ennît a hi iseiieouen tiouit ⁒ a dit K. [qu’] il a été réc. interdit avec sa femme jusqu’à ce que il me rassasiera de coups (K. a dit qu’ils étaient interdits l’un pour l’autre lui et sa fem. jusqu’à ce qu’il m’ait rassasié de coups ; K. a dit qu’il s’interdisait les rapports conjugaux avec sa fem. jusqu’à ce qu’il m’ait rassasié de coups) = tennĕk̤remed d ăhâl d imżad ⁒ tu as été réc. interdit avec la réunion galante et le violon (il y a interdiction entre toi et les réunions galantes et le violon ; il t’est interdit d’aller aux réunions galantes et d’aller entendre le violon))