Aller au contenu

Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/109

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

anasoûyâ. C’est pour cela que j’ai déposé dans cette boîte de noix de coco, suspendue à une branche de manguier, une guirlande de fleurs de kêsaramâlikâ, capable de faire supporter la longueur des heures. Fais-la donc remettre entre ses mains, tandis que je vais, pour elle, préparer des onguents bienfaisants, tels que le mrigarôtchana, l’argile des étangs consacrés et les tiges de l’herbe sacrée.

priyamvadâ. C’est bien là ce qu’il faut faire.

(Anasouya s’éloigne. Priyamvada cueille des fleurs.)

une voix derrière la scène. Gâutamî, qu’on prévienne Sârngarava et Saradvata, afin qu’ils conduisent Sakountalâ.

priyamvadâ, prêtant l’oreille. Anasoûyâ, hâte-toi, hâte-toi ! voilà qu’on appelle les ermites qui vont à la ville d’Hastinapoura.

anasoûyâ entre, avec des ornements dans les mains. Amie, viens ; allons toutes les deux. (Elles font quelques pas.)

priyamvadâ, après avoir regardé. Voilà Sakountalâ, dont les cheveux sont peignés et lavés, que félicitent les femmes ermites, qui tiennent à la main du riz consacré et prononcent des paroles de bénédiction. Allons auprès d’elle.

(Elles s’approchent de Sakountalâ, qui entre sur la scène, entourée comme il vient d’être dit.)