Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/167

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pendant l’absence, une image se substituer aussi nettement à la réalité.

le roi. Ami, vois quelle infortune me poursuit sans relâche.

« Par l’insomnie, la réunion en songe avec elle est rendue impossible ; et mes larmes ne me laissent pas même la voir en peinture ! »

la nymphe sânoumatî. Voilà qui expie complètement le mal que tu as fait à Sakountalâ en la repoussant.

tchatourikâ, entrant. Que le roi soit toujours victorieux ! J’avais pris la boîte aux couleurs et je venais de ce côté…

le roi. Eh bien ?

tchatourikâ. Elle m’a été en route enlevée violemment par la reine Vasoumatî, accompagnée de Târalikâ, en disant : Je la porterai moi-même à mon noble seigneur.

mâdhavya. Heureusement tu t’es échappée.

tchatourikâ. Pendant que Târalikâ dégageait le haut du vêtement de la reine accroché à un arbre, je me suis sauvée.

le roi. Ami, voici la reine qui s’approche, fière des attentions que j’ai eues pour elle. Charge-toi de garder ce portrait.

mâdhavya. De me garder moi-même, vous voulez dire. (Prenant le portrait en se levant.) Quand Votre Majesté sera délivrée