Page:Fougeret de Monbron - Préservatif contre l’anglomanie.djvu/10

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il a presque toujours été ? Croira-t-on jamais que ce sera chez un Seigneur & quelques particuliers de son voisinage que l’on verra le fort & le foible d’une nation ; que l’on découvrira ses usages, ses coutumes, ses vertus & ses vices ; en un mot, ses bonnes qualités & ses ridicules ? Assûrément, si M. l’Abbé l’a pensé, on peut dire malgré tous les égards qui lui sont dûs, qu’il s’est trompé.

Que M. le B… se soit mis au fait de la vie Œconomique, ou de la façon dont on chasse le Renard : qu’il ait vû dans ces sortes de divertissements des nobles campagnards franchissant sur leurs coursiers fossés & barriéres se rompre le cou, comme la chose arrive fréquemment, personne ne le contredira là-dessus. Mais que d’un ton décisif & affirmatif il prétende nous éclairer & nous apprendre ce qu’il n’a pû savoir