Page:Fougeret de Monbron - Préservatif contre l’anglomanie.djvu/11

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par lui-même, c’est ce qui ne s’accorde pas avec la modestie que chacun lui connoît. Ne valoit-il pas mieux pour son honneur & la satisfaction du Public qu’il avouât ingénûment dans un petit bout de préface que la matiére ne lui appartenoit pas, qu’il ne faisoit que lui prêter les ornements & les graces de la diction ; enfin qu’il n’étoit point garant de l’exactitude & de la vérité des remarques de l’Abbé H.… ? un pareil aveu l’auroit mis à couvert de toute censure, & il n’auroit pas moins joui de la gloire que lui a si justement mérité un livre aussi bien écrit que le sien.

Quelques traits suffiront ici pour donner une idée exacte de la profondeur & de la sagacité de ses découvertes.

M. l’Abbé le B… dit que les Anglois sont nos maîtres dans les connois-