Page:Fouqué - Les Tremblements de terre.djvu/111

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Les ordonnées de la courbe qui représente les intensités décroissent rapidement à une certaine distance du point E et plus loin ne varient que lentement ; c’est ce que l’on peut voir aisément en supposant successivement , , , etc. Elle présente donc un point d’inflexion dont la position peut être calculée en égalant à 0 la différentielle seconde de l’équation précédente. Il vient, en effet :







On voit d’après cela que l’abscisse du point d’inflexion est indépendante de l’intensité de l’ébranlement initial, qu’elle dépend uniquement de la profondeur du foyer séismique.

Il résulte de là que si l’on a un moyen pratique de déterminer sur un rayon partant de l’épicentre à la surface du terrain le point où la décroissance des intensités se fait le plus rapidement, la distance de ce point à l’épicentre multipliée par donnera la profondeur du foyer séismique. Le point en question ne peut évidemment être apprécié avec précision qu’au moyen de séismographes convenables distribués dans la région ébranlée. Mais en attendant que des observations scientifiques puissent être établies de manière à constituer un ensemble coordonné, la méthode qui vient d’être exposée peut