Page:Fouqué - Les Tremblements de terre.djvu/112

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encore conduire à des données approximatives intéressantes.

En fait, la décroissance rapide cherchée se manifeste sur les bords de la zone centrale à laquelle nous avons donné le nom d’épicentre, réservant celui de point épicentral au point situé sur la verticale du foyer séismique, et bien que les effets destructeurs produits ne soient pas rigoureusement proportionnels à l’intensité de la cause qui les engendre, on peut dans la pratique confondre la courbe qui représente ces effets avec celle qui donnerait les intensités. Le point d’inflexion de l’une est certainement peu différent de position du point d’inflexion de l’autre.

Quand l’épicentre a la forme d’une ellipse plus ou moins allongée, c’est le plus petit rayon de l’ellipse qui doit être multipliée par pour fournir la profondeur du centre d’ébranlement. Cette méthode, appliquée par les savants américains au tremblement de terre de Charleston du 31 août 1886, a donné pour la profondeur cherchée le nombre de 29 kilomètres.

Appliquée au tremblement de terre d’Andalousie du 25 décembre 1884, elle donne 18 kilomètres pour la profondeur du foyer séismique correspondant. La même méthode appliquée au tremblement de terre d’Ischia y donnerait pour la profondeur du foyer seulement 250 mètres, ce qui n’a rien d’improbable.

Il est à remarquer à ce propos qu’une échelle des intensités convenablement choisie devrait, à la simple vue des courbes isoséistes tracées sur la carte d’une région