Page:Fouqué - Les Tremblements de terre.djvu/227

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Pour introduire le châssis dans les guides portés par le disque tournant, on commence par amener celui-ci dans une position fixe, déterminée par un cran d’arrêt. Puis on ouvre la paroi supérieure de la chambre noire, on introduit le châssis qui se fixe spontanément à l’aide d’un ressort. On rabat la partie supérieure de la chambre noire ; elle est munie d’une fente étroite garnie de drap, par laquelle on relève à frottement le volet du châssis, qui reste suspendu au moyen d’un taquet.

Une fois l’opération terminée, et le disque fixé de nouveau au cran d’arrêt, on abaisse le volet du châssis qui se trouve exactement en face de ses rainures. Une vis, dont la tête dépasse la chambre noire, fixe le volet sur le châssis et permet d’enlever le tout après ouverture de la chambre noire.

Pour juger de la position de l’image et la mettre au point, on introduit un châssis spécial muni d’un verre dépoli et percé à sa partie postérieure d’un trou circulaire correspondant à l’orifice de la chambre noire. Celle-ci présente également à sa partie postérieure un trou correspondant fermé par un volet mobile. On a soin de faire tomber l’image sur un trait vertical gravé sur le verre dépoli passant par le centre du disque.

La chambre noire porte sur sa face antérieure, à gauche, un petit pertuis latéral, dans lequel s’engage un petit tube en ébonite fermé à une extrémité et ouvert du côté de la plaque sensible. Ce tube est traversé par deux conducteurs en aluminium et contient une petite lentille à court foyer qui projette sur la plaque sensible l’image