tion On connaît ainsi la route que suit la chaleur qui sort du foyer A. Elle se propage dans le sens des et en même temps elle se décompose en deux parties, dont l’une se dirige vers une des arêtes, tandis que l’autre partie continue de s’éloigner de l’origine, pour être décomposée comme la précédente et ainsi de suite à l’infini. La surface que nous considérons est engendrée par la courbe trigonométrique, qui répond à la base A, et se meut perpendiculairement à l’axe des en suivant cet axe, pendant que chacune de ses ordonnées décroît à l’infini, proportionnellement aux puissances successives d’une même fraction.
On tirerait des conséquences analogues, si les températures fixes de la base A étaient exprimées par le terme
et l’on peut, d’après cela, se former une idée exacte du mouvement
de la chaleur dans les cas plus généraux ; car on
verra par la suite que ce mouvement se décompose toujours
en une multitude de mouvements élémentaires, dont chacun
s’accomplit comme s’il était seul.
SECTION II.
Premier exemple de l’usage des séries trigonométriques dans la théorie de la chaleur.
171.
Nous reprendrons maintenant l’équation