Aller au contenu

Page:Fourier - Théorie analytique de la chaleur, 1822.djvu/89

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
57
CHAPITRE I

formé ; dans cet état final, qui est celui que nous considérons, la température du plan B a une valeur fixe, mais inconnue, que nous désignerons par et comme le plan inférieur A conserve aussi une température permanente le système des températures est représenté par l’équation générale désignant toujours la température fixe de la section dont la hauteur est La quantité de chaleur qui s’écoule pendant l’unité de temps, à travers une surface égale à l’unité et prise sur une section quelconque, est désignant la conducibilité propre.

Il faut considérer maintenant que la surface supérieure B, dont la température est laisse échapper dans l’air une certaine quantité de chaleur qui doit être précisément égale à celle qui traverse une section quelconque L du solide. S’il n’en était pas ainsi, la partie de la masse qui est comprise entre cette section L et le plan B ne recevrait point une quantité de chaleur égale à celle qu’elle perd ; donc elle ne conserverait point son état, ce qui est contre l’hypothèse ; donc le flux constant de la surface est égal à celui qui traverse le solide : or, la quantité de chaleur qui sort, pendant l’unité de temps, de l’unité de surface prise sur le plan B, est exprimée par étant la température fixe de l’air, et la mesure de la conducibilité de la surface B, on doit donc former l’équation qui fera connaître la valeur de

On en déduit équation dont le second