Aller au contenu

Page:Fournier - La Comédie de J. de La Bruyère, 2e partie, 1866.djvu/296

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
— 590 —

quiétant sur les suites 1. Toutefois, il ne se ménageait pas. Un soir qu’il était à Paris dans une société, il s’aperçut tout à coup qu’il n’entendait plus ceux qui parlaient ; il était devenu sourd 2. Ce ne fut rien, une simple congestion des oreilles. Deux jours après, il était dans une autre maison, se portant mieux que jamais, soupant gaiement à son habitude, parlant de ses Dialogues sur le Quiétisme, en lisant quelques passages, puis buvant à la santé de l’abbé Bossuet qui, disait-il, serait bien étonné quand il le verrait à Rome 3. C’était le mardi soir, 8 mai 1696. Le lendemain, retourné à Versailles,

de santé de La Bruyère, qui, surtout à l’âge qu’il avait quand il mourut, pouvaient faire espérer de lui de nouveaux ouvrages.

Dans l’autographe douteux cité plus haut, il est parlé d’une paralysie au bras droit, dont La Bruyère aurait souffert à la lin de 1687. Cet endroit suffirait pour me faire croire à l’authenticité de la lettre, où l’écriture, à en juger p r le fac-similé, semble, en effet, avoir été tracée par une main légèrement paralysée.

Note de Saint-Marc dans son édition de Boileau, 1747, in-8, t. II, p. 391.

V. plus haut, p. 377, note, et Revue rétrospective, 31 octobre 1836, p. 141.