Page:Fournier - Mon encrier (recueil posthume d'études et d'articles choisis dont deux inédits), Tome II, 1922.djvu/34

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vous affirmez dès aujourd’hui l’existence, en dépit de la réalité contraire.

En croyant à des fleurs, souvent on les fait naître.

Il faudra, pour cette frêle tigé que vous voulez transplanter aux bords du Saint-Laurent, quelques rayons du soleil des Gaules : vous nous les enverrez, Monsieur, par-delà les mers, et quand vous aurez fait ce miracle, peut-être verrons-nous la fleur pousser.

En attendant, croyez bien, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments très sympathiques.